La France est confrontée à une vague de cyberattaques d’une intensité sans précédent juste avant les prochains Jeux olympiques de Paris.
Cependant, les responsables assurent que la situation est sous contrôle. Les attaques, qui ont visé plusieurs institutions gouvernementales françaises, sont survenues après des avertissements concernant de potentielles menaces ciblant les Jeux olympiques de Paris et les élections parlementaires européennes.
Bien que les détails spécifiques sur les organismes gouvernementaux ciblés n’aient pas été divulgués, une cellule de crise a été activée pour coordonner les contre-mesures.
Un groupe de hackers, se faisant appeler « Anonymous Sudan », a revendiqué la responsabilité des attaques, principalement sous la forme d’attaques par déni de service distribué (DDoS) contre l’infrastructure réseau du gouvernement français. Ce groupe est connu pour ses activités cybernétiques passées ciblant divers pays et semble motiver ses actions par des sentiments anti-musulmans perçus et des sympathies envers la Russie. Les experts suggèrent que des facteurs géopolitiques et des agendas idéologiques pourraient influencer les actions du groupe.
L’attaque a été confirmée par les données de Cloudflare, une déclaration du bureau du Premier ministre français et la société de cybersécurité FalconFeeds. Le Premier ministre Gabriel Attal a publié un communiqué de presse faisant état d’une « attaque conventionnelle d’une intensité sans précédent ». À peu près au même moment, le service Radar de Cloudflare a signalé un événement qui a commencé tôt dimanche matin et qui s’est rapidement intensifié, durant environ 6 heures. Cloudflare a ajouté que l’attaque s’était poursuivie lundi et mardi.
Une attaque co-ordonnée
Pour cette attaque, les chercheurs en sécurité de FalconFeeds pensent que l’acteur de la menace n’était pas seul. Ils affirment qu’un acteur pro-russe connu sous le nom de UserSec et un acteur du nom de 22C ont participé à l’opération.
Face à ces menaces, les experts en cybersécurité soulignent l’importance de renforcer les défenses contre les sabotages cybernétiques, en particulier ceux soutenus par des acteurs étatiques comme la Russie. Des mesures proactives et des protocoles de sécurité robustes sont essentiels pour fortifier les organisations contre de telles menaces.