Oura se lance dans l’innovation participative. En effet, Oura introduit une nouvelle dimension expérimentale à son offre avec le lancement d’Oura Labs.
Cette initiative permettra aux utilisateurs de la bague Oura d’accéder à des fonctionnalités avant-gardistes, dont la première est nommée Symptom Radar. Ce nouvel outil n’est pas conçu pour détecter les maladies à proprement parler, un domaine où Oura et d’autres entreprises spécialisées dans les wearables ont investi durant les premières phases de la pandémie de Covid-19.
À la place, Symptom Radar se concentre sur l’identification de signes précurseurs de tension physiologique en surveillant des indicateurs biologiques tels que la température, la fréquence respiratoire, le rythme cardiaque au repos et la variabilité de la fréquence cardiaque.
Lorsque des changements significatifs sont détectés, Symptom Radar alerte l’utilisateur, qui peut alors décider d’activer le Mode Repos ou de réduire son objectif d’activité quotidienne pour favoriser le repos. Bien que ces alertes puissent être déclenchées par une maladie, elles peuvent également résulter d’autres facteurs, comme un entraînement intense ou plusieurs nuits de mauvais sommeil.
Oura souligne prudemment que Symptom Radar n’est pas un outil de diagnostic. L’objectif est plutôt d’aider les utilisateurs à mieux interpréter les signaux de leur corps. Cette précision évite à Oura de devoir obtenir l’approbation de la FDA, car la fonction relève davantage du bien-être et de l’éducation générale, qui ne sont pas du ressort de l’agence. Néanmoins, cela n’élimine pas la possibilité que Oura explore à l’avenir des fonctionnalités de détection de maladies, comme le suggère une étude publiée par l’entreprise, révélant que les symptômes de la Covid-19 affectent les biométriques plusieurs semaines après l’infection.
L’approche expérimentale de Oura
Les fonctionnalités proposées par Oura Labs, y compris Symptom Radar, ne sont pas définitives. Elles pourraient être supprimées, repensées ou intégrées à l’application principale à l’avenir, en fonction des enseignements tirés des données et des retours des utilisateurs.
Cette approche expérimentale n’est pas exclusive à Oura. En mars, Google a annoncé le lancement de Fitbit Labs, offrant aux abonnés Fitbit Premium l’opportunité de tester et de donner leur avis sur les fonctionnalités basées sur l’IA.
La mise en place de Oura Labs survient dans un contexte de concurrence accrue dans le domaine des bagues connectées, notamment avec l’arrivée prochaine de la Galaxy Ring de Samsung. En introduisant un programme de bêta-test, Oura vise non seulement à améliorer son service, mais aussi à déployer plus rapidement de nouvelles fonctionnalités auprès de sa base d’utilisateurs. Ce qui pourrait s’avérer crucial pour le développement d’une éventuelle Oura Ring Generation 4, face à une demande en constante augmentation dans le secteur des wearables.