fermer
Réseaux sociaux

Trump suggère Musk ou Ellison pour racheter TikTok : Une proposition controversée

Trump suggère Musk ou Ellison pour racheter TikTok : Une proposition controversée
Trump suggère Musk ou Ellison pour racheter TikTok : Une proposition controversée

Lors d’une récente conférence de presse, Donald Trump, nouveau président des États-Unis, a évoqué la possibilité que des figures influentes de la Silicon Valley, comme Elon Musk ou Larry Ellison, se portent acquéreurs de TikTok.

Cette déclaration s’inscrit dans un contexte où le réseau social chinois continue de susciter des inquiétudes quant à la sécurité nationale et à la confidentialité des données.

Accompagné de Larry Ellison, cofondateur d’Oracle, du PDG de SoftBank, Masa Son, et de Sam Altman, directeur général d’OpenAI, Trump a annoncé un investissement massif de 500 milliards de dollars dans les infrastructures liées à l’intelligence artificielle. Mais, ce sont ses remarques sur TikTok qui ont capté l’attention des médias.

« Larry, négocions devant les médias », a lancé Trump à Ellison, avant de proposer une solution singulière : « Achetez TikTok et donnez-en la moitié aux États-Unis. En échange, nous vous donnerons le permis nécessaire. Vous aurez un excellent partenaire, les États-Unis d’Amérique ».

Une telle proposition, bien qu’inhabituelle, a été reçue avec enthousiasme par Larry Ellison, qui a répondu : « Cela me semble être une bonne affaire, Monsieur le Président ».

Des implications légales floues

Cette idée soulève des questions complexes, notamment sur la manière dont les États-Unis pourraient gérer un réseau social sans enfreindre le Premier Amendement. L’implication directe du gouvernement dans la gestion d’une plateforme de discours public serait sans précédent et risquerait de créer un précédent juridique préoccupant.

Pourtant, Trump semble déterminé à adopter une approche musclée pour encadrer les entreprises technologiques. Une récente ordonnance présidentielle suspend l’application des lois relatives à la cession forcée de certaines entreprises, telles que Oracle, Apple, et Google, pendant 75 jours. Toutefois, selon des experts juridiques, cette mesure n’offre pas une protection légale suffisante pour ces entreprises, qui pourraient encourir des amendes allant jusqu’à 850 milliards de dollars si elles ne respectent pas les lois fédérales.

ByteDance face à de multiples offres

Pendant ce temps, ByteDance, la maison mère de TikTok basée en Chine, dispose d’autres options pour la vente de sa branche américaine. Parmi elles figurent des propositions de Frank McCourt, à la tête du projet Liberty, et même du célèbre créateur YouTube MrBeast, dont le groupe d’investissement est conseillé par un avocat lié à l’administration Trump.

Malgré l’incertitude juridique, Oracle semble confiant quant à sa capacité à exploiter TikTok aux États-Unis après la date limite de cession, fixée au 19 janvier. Cependant, aucune déclaration officielle n’a été faite par l’entreprise pour le moment.

Un mélange entre politique et technologie

Cette situation illustre une tendance croissante : la relation étroite entre la politique et les géants de la technologie. L’idée de Trump d’impliquer le gouvernement dans une transaction commerciale de cette ampleur reflète une forme de régulation technologique agressive, qualifiée par certains de « gangster tech regulation ».

En conclusion, bien que cette proposition audacieuse attire l’attention, elle reste entourée d’incertitudes légales et pratiques. Pendant que les spéculations continuent, une chose est sûre : TikTok demeure au centre d’un débat où économie, politique et technologie s’entremêlent de manière inédite.

Et vous, pensez-vous qu’une telle transaction pourrait redéfinir la manière dont les États-Unis interagissent avec les grandes plateformes technologiques internationales ?

Tags : Donald TrumpElon MuskTikTokTrump
Yohann Poiron

The author Yohann Poiron

J’ai fondé le BlogNT en 2010. Autodidacte en matière de développement de sites en PHP, j’ai toujours poussé ma curiosité sur les sujets et les actualités du Web. Je suis actuellement engagé en tant qu’architecte interopérabilité.