Alors que la société s’occupant de la fabriquer des nouveaux dispositifs de Motorola, Flextronics, a officiellement ouvert l’usine de production à Fort Worth, aux États-Unis, dans l’état du Texas, nous avons appris que l’usine était en mesure de produire annuellement des dizaines de millions de Moto X, le premier terminal de Motorola Mobility conçu en partenariat avec Google après son rachat, mais que son rythme actuel était de 100 000 unités livrables par semaine.
L’implantation aux États-Unis plutôt qu’en Asie a été un choix, permettant ainsi à Google de commercialiser un modèle qui certes offre des caractéristiques intéressantes, mais qui a aussi la particularité d’être personnalisé, du moins en ce qui concerne son design, et ce jusqu’à un niveau rarement atteint jusqu’à présent.
Ainsi, qu’il s’agisse de la couleur de coque, des contours ou encore d’avoir la possibilité de graver un message au dos de l’appareil et d’incruster votre propre écran de d’accueil lors de la réception du dispositif, tout a été rendu possible par la mise en place d’une plateforme sur le Web nommée Web Moto Maker, et d’une livraison assurée quelques jours plus tard, d’où cette proximité.
Outre ces informations données à Reuters, Dennis Woodside, le CEO de Motorola Mobility, a également parlé à Engadget des plans de l’entreprise pour l’avenir, qui comprennent notamment une mise à niveau du smartphone Moto X, mais aussi, de l’arrivée d’une nouvelle tablette sur le marché. Interrogé à ce sujet, Woodside a déclaré : « c’est quelque chose sur laquelle nous travaillons, mais [il n’y a] rien de spécifique à mentionner à l’heure actuelle ».
Motorola n’a pas commercialisé de nouvelles tablettes depuis la Xoom 2 à la fin de l’année 2011, un dispositif qui a plutôt déçu, et dont les ventes n’ont pas reçu l’engouement tant attendu de la part de l’industriel, plongeant un peu plus la firme dans l’anonymat.
Engadget spécule que, compte tenu de l’engagement actuel de Motorola pour la personnalisation, la nouvelle tablette pourrait être également personnalisable à travers le site Web Moto Maker, tout comme le Moto X de chez AT&T. Bien que nous devrons attendre quelques chiffres officiels sur le programme afin de mesurer son succès, il est sûr de supposer que Motorola va étendre sa disponibilité à travers les tablettes, afin de proposer une personnalisation comme un point de vente unique.
Maintenant, reste à savoir si ce processus arrivera un jour à s’exporter en dehors du territoire américain et si la tablette sera elle aussi commercialisée à travers le monde, où si elle restera propriété des américains…
