Sebastian Thrun est de retour, le directeur du Stanford Artificial Intelligence Laboratory et co-fondateur de Google Street View a annoncé la commercialisation de « Google Cars » d’ici 4 à 5 ans. Google Car est un projet de voiture automate très sérieux même si cela peut nous paraître sorti d’un Asimov.
La Google Car, un projet déjà ancien
Google a annoncé dès 2010 avoir crée un système de pilotage automatique pour automobile, déjà installé sur 8 voitures, ayant déjà parcouru 200 000km et ne déplorant aucun accident, une prouesse.
La coût de la technologie utilisée dans une Google Car est d’environ 150 000 dollars, elle comporte :
- Une camera : elle va permettre de reconnaître les obstacles mobiles comme les piétons
- Un capteur de mouvements : Il va aider la voiture à se géolocaliser en enregistrant chaque mouvement
- Le Lidar : un capteur multidirectionnel rotatif qui va générer une carte 3D de l’environnement de la voiture avec une portée de 60m
- Un radar : doté de 4 capteurs sur les pare-chocs permettant de gérer les distances entre les véhicules
Google Car, la voiture de demain
La Google Car à beau être une merveille technologique, elle n’en est pas moins dépendante de l’intelligence humaine. Lors des essais Google à précisé qu’il y avait toujours un pilote capable de reprendre le contrôle du véhicule a tout moment et un copilote qui va gérer le bon déroulement du trajet au niveau logiciel. Il est important de savoir aussi que l’itinéraire est dans un premier temps parcouru de manière classique dans le but d’enregistrer tous les paramètres nécessaires au bon déroulement du trajet et d’en dresser une carte.
La Google Car respecte bien entendu scrupuleusement le code de la route, elle fait aussi preuve d’initiative aux intersections dans certaines situations en s’avançant un petit peu par exemple pour montrer son intention. Un comportement à défaut duquel la voiture ne pourrait pas conduire dans le monde réel selon le responsable du projet. Le seul bémol pour l’instant est son incapacité à reconnaître les signes d’un policier qui ferait la circulation par exemple.
L’aspect révolutionnaire du projet est totalement assumé par le PDG de Google Eric Schmidt selon qui “les voitures doivent se conduire tout seules”. “Viendra une génération qui trouvera tout simplement ridicule que des voitures puissent avoir été un jour conduites par des humains” renchéri Sebastian Thrun. En attendant cette époque, qui est digne de la science fiction pour le moment, vous devrez conduire par vous même. Le but pour Google n’est évidement pas de fabriquer ses propres automobiles mais de vendre la technologie à des constructeurs.
Google Car, un enjeu social et économique
L’enjeu social des voitures sans pilote est énorme : fin des embouteillages grâce à une optimisation du trafic, réduction du nombre de morts sur la route, réduction de l’émission de Co2 dans la mesure ou l’automate peut ajuster parfaitement sa consommation et ses émissions. Cela pourrait changer profondément notre mode vie et notre façon d’appréhender le transport. Une chose est sûre, pour Google les voitures autonomes seront bien plus sécuritaires que celles conduites par les humains. Elles permettront même aux personnes dont l’état de santé ou encore l’âge ne permet pas de conduire de se déplacer librement.
La logique voudrait aussi que l’ivresse au volant revienne en force grâce à la technologie de Google, un grand pas en avant dans l’histoire de la France selon de nombreux experts. Une analyse pertinente car en effet si le secteur automobile connaît un boom en même temps que le secteur viticole, ces deux fers de lance de l’économie française devraient fournir l’élan de croissance nécessaire à une sortie de crise pure et simple.
Si les projets de voitures sans conducteurs devaient être poursuivis la loi aurait un énorme effort d’adaptation à faire, une loi par exemple stipule aux USA que seul un humain peut conduire un véhicule c’est dire si la route est longue avant de monter à l’arrière de sa voiture.