Basée en Russie, la société Yota Devices a travaillé sur une curieuse bête nommée YotaPhone depuis des années maintenant, et a acquis une certaine notoriété pour ce dernier, en raison de sa double utilisation. Alors que la face avant du téléphone arbore un traditionnel écran LCD, à l’arrière on retrouve un écran eInk permettant tout simplement de lire du contenu. Et quoi vous faire tourner la tête, et bien pourquoi pas ?
La date de lancement a été l’une des dernières grandes questions laissée sans réponse, mais ce n’est plus le cas : l’entreprise a confirmé que le YotaPhone sera lancé à l’international avant Noël. Et hop un de plus sur la liste du père Noël, même si pour le coup ce smartphone est loin d’être très médiatisé.
Alors qu’une version très précoce du téléphone a fait des apparitions en public lors de grands évènements tels que le CES ou encore le MWC, ce n’est pas forcément une surprise que l’entreprise se préparait à un lancement officiel.
Concernant les spécifications du mobile, l’écart de temps entre la promotion et la production semble avoir fait plus de mal que de bien au YotaPhone. En effet, alors qu’il était prévu d’arriver sur le marché plus tôt, les spécifications aujourd’hui paraissent bien maigres. En effet, le modèle de production devrait disposer d’un processeur double-cœurs cadencé à 1.7 GHz, couplé à 2 Go de mémoire vive, d’un écran de 4,3 pouces avec une résolution de 720p, et d’une batterie de 1800 mAh qui parait bien faible.
Certes, il ne va pas forcément être largué avec de tels composants, mais la grande question est de savoir si oui ou non le second écran, plus gadget qu’utile à mon sens, sera suffisant pour inciter les potentiels clients à acquérir ce dernier, face à des rivaux plus importants tels que Samsung, LG, HTC, Sony ou encore Motorola/Google. De plus, à l’époque on parlait d’un prix de 500 euros, autant dire quelque chose de bien trop exagéré !
