Et bien, Amazon ne serait pas la seule entreprise à s’apprêter à livrer des colis en utilisant des drones.
UPS a également testé l’utilisation de systèmes d’aéronefs sans pilote (UAS, pour Unmanned Aerial System), rapporte The Verge. Alors qu’il est actuellement difficile de savoir comment le géant de livraison utiliserait son propre UAS, il y a des raisons de croire que la guerre de livraison par les drones a tout juste démarré.
Dans un communiqué, un porte-parole d’UPS a indiqué à The Verge qu’il trouve l’utilisation commerciale de drones comme étant « une technologie intéressante » que l’entreprise « continuera à évaluer ». « UPS investit davantage dans la technologie que toute autre société dans le secteur de la livraison, et nous sommes toujours à planifier pour l’avenir », a ajouté le porte-parole.
Pour le moment, UPS n’a pas révélé comment il pourrait utiliser une flotte de robots volants. Comme le souligne le rapport, elle pourrait être utilisée pour livrer des colis à des clients, tout comme le PDG d’Amazon, Jeff Bezos, l’a imaginé pour son entreprise, utilisant des drones dans un nouveau service nommé Prime Air, qui permettrait tout simplement la livraison le jour même de paquets pesant moins de 2,2 kg pour des clients dans un rayon de 16 km d’un centre de distribution Amazon. Ou, ils pourraient être utilisés en interne, pour déplacer les paquets autour des installations UPS. Bezos déclare que le Prime Air ne sera pas lancé au moins avant 2015.
Quand il s’agit de services de livraison à domicile à l’aide de la UAS, Amazon et UPS vont être confrontés à des obstacles réglementaires importants. Sur le territoire américain, et comme ailleurs, la Federal Aviation Administration n’autorise actuellement pas pour l’utilisation commerciale des drones sans avoir un certificat de l’autorité. Les autres règles pour ces systèmes d’aéronefs, comme ceux d’Amazon, nécessitent que l’avion fasse moins de 25 kilos, et ne vole pas à plus de 400 pieds dans les airs, et qu’il reste dans la ligne de mire du pilote – ce qui risque d’être compliqué pour un vol de 16 kilomètres…
Maintenant, ce sont les règles, mais celles-ci pourraient bientôt changer. Le plus grand obstacle technologique à l’heure actuelle semble être la promotion de ce que la FAA nomme comme étant « sense and avoid » (ASA), qui offrira aux véhicules autonomes la possibilité d’éviter les obstacles, comme les voitures, des arbres ou les enfants du quartier.
Sans ça, les doux rêves d’Amazon et UPS de livrer chez vous un colis par les airs n’aboutiront pas…