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Présentation de la tablette Thinkpad Hélix de Lenovo

presentation de la tablette thinkpad helix de lenovo 1

Bien que Lenovo se soit imposé sur le marché des ordinateurs portables, la marque chinoise ne compte pas s’arrêter là. Déjà quatrième sur le marché des tablettes, derrière Apple, Samsung et Asus, elle semble prête à s’engager plus loin dans ce secteur puisqu’elle a, comme l’indique DigiTimes, augmenté ses commandes de composants.

Aujourd’hui, en plus des entrées de gamme IdeaTab et de la très esthétique Yoga, Lenovo propose la Thinkpad Hélix, une tablette tactile convertible à destination des professionnels – suivez ce lien pour plus d’informations.

Au cas où vous l’auriez oublié, Thinkpad était le nom de la gamme de portables professionnels d’IBM, dont Lenovo a racheté le département de matériel informatique en 2005.

Sur le principe, ce modèle s’inspire du Transformer d’Asus, c’est-à-dire qu’il s’agit d’une tablette connectée à un clavier. Celle-ci fait immédiatement bonne impression avec son écran Full HD (1920 x 1080 pixels) de 11,6 pouces IPS intégrant la technologie In-Plane Switching. Le clavier, quant à lui, semble plus étrange, et pour cause : il comprend une partie charnière dans laquelle vient littéralement s’emboîter la tablette pour qu’une fois connectée, vous puissiez utiliser l’ensemble comme un véritable ordinateur portable. Lenovo a bien fait les choses en pensant aux ventilateurs internes et en installant un système de languettes qui permet de s’assurer que les deux éléments sont bien fixés.

Différents modes d'utilisation du Thinkpad Hélix de Lenovo

Sur le clavier, les nostalgiques retrouveront le logo Thinkpad (agrémenté d’un LED rouge à la place du point figurant sur le I) et, surtout, le fameux trackpoint rouge (au milieu). Mais vous utiliserez sans doute davantage le trackpad, grand, tactile et multipoint. A cela, il faut ajouter que le clavier est doté de 2 ports USB 3.0 (en plus de celui 2.0 situé sur la tablette) mais aucun autre composant, si ce n’est une batterie 3 cellules.

Clavier du Vue Thinkpad Hélix de Lenovo

Regardons donc la tablette de plus près.

Lenovo a placé la barre haut en intégrant un puissant processeur Core i5-3337U (le même que sur le Toshiba Satellite U940). Ce processeur quatre cœurs est cadencé à 1,8 GHz, et accompagné de 4 Go de mémoire vive (DDR3) ainsi que de 180 Go de disque dur (SSD) : des capacités techniques qui satisferont les utilisateurs les plus exigeants. Testé sur Cinebench 11. 5 et PC Mark 7, le Thinkpad Helix affiche des performances supérieures à celles du Yoga, censé être plus puissant.
Autre bonne nouvelle, l’autonomie d’au moins 4 heures peut être doublée grâce à l’utilisation du clavier. Les pros auront donc intérêt à l’emmener « en entier », d’autant que son poids reste raisonnable : 1,36 kg, dont 455 grammes pour la tablette seule. Ils pourront alors profiter de ces différents modes d’utilisation, séparés ou assemblés mais aussi en mode inversé (fermé ou ouvert, ce dernier étant pratique pour toutes les présentations).

Vue du côté du Thinkpad Hélix de Lenovo

En outre, ils apprécieront la présence de deux caméras pour les vidéo-conférences, voire les photos ou les vidéos (5 mégapixels à l’arrière, 2 mégapixels à l’avant), ainsi que celle d’un stylet, placé dans la branche haute de la tablette. Ajoutons que la tablette comprend un port à carte SD, et un emplacement pour une carte SIM afin de permettre une connexion 3G.

En conclusion, le Thinkpad Helix est vraiment un bel appareil, à la fois puissant, autonome et polyvalent. Mais cet objet hybride a un prix (près de 1700 €) qui se révèle plutôt onéreux, surtout si vous pensez à ce que vous pourriez avoir par ailleurs. Les professionnels se laisseront peut-être tenter mais il y a fort à parier que le grand public n’en fera pas autant.

Tags : LenovoThinkpad
Yohann Poiron

The author Yohann Poiron

J’ai fondé le BlogNT en 2010. Autodidacte en matière de développement de sites en PHP, j’ai toujours poussé ma curiosité sur les sujets et les actualités du Web. Je suis actuellement engagé en tant qu’architecte interopérabilité.