Les gens sont très sensibles quand il s’agit de leur vie privée. Tout ce qui met en péril, est toujours confronté à une tonne de problèmes. Mais cela ne semble pas arrêter de Samsung.
En effet, le géant sud-coréen Samsung serait en train de travailler sur une nouvelle fonctionnalité logicielle pour ses prochains smartphones qui permettra tout simplement de partager ce que les utilisateurs tapent sur leurs smartphones avec les développeurs d’applications. Ainsi, ils seraient en mesure de comprendre plus sur ce que les utilisateurs font avec leurs téléphones, permettant ainsi d’accroître leurs efforts sur le rapprochement entre le mobile et le consommateur.
Selon une news publiée par The Information – et relayée par The Verge – le plus grand fabricant de smartphone du monde a développé Context, un service qui recueille des informations sur le comportement des propriétaires de smartphones. Que ce soit les mots qu’ils tapent, les applications qu’ils ouvrent, les informations provenant des capteurs, et bien d’autres données qu’ils accumulent en temps réel.
Cette information serait alors disponible pour les applications tierces afin d’aider à fournir une expérience personnalisée et de la publicité ciblée : par exemple, pousser une vidéo de sport à un utilisateur qui utilise les applications sportives et qui tape régulièrement des mots liés au sport pourrait être apprécié.
À ce jour, on ne sait pas si Context verra réellement le jour, et si Samsung a décidé qu’elle serait utile. De plus, rien n’assure que Samsung lancera Context avec les futurs appareils de la firme sud-coréenne. The Information relate qu’il y a eu un débat interne à Samsung pour savoir si le service sera bénéfique aux ventes.
Samsung est l’hôte d’une conférence de presse le 24 février prochain au MWC à Barcelone, où le Galaxy S5 est très attendu. Reste à savoir si Samsung juge utile de le lancer de suite.
Alors que Android permet aux applications de communiquer entre elles et partager des informations, Context pourrait faire face à beaucoup de défenseurs de la vie privée et le simple fait d’enregistrer ce que l’utilisateur écrit pourrait intensifier la sécurité liée au débat sur Android.
