Les spéculations sur l’intérêt de Nokia de revenir sur la scène du mobile ont été relayées dans les quatre coins du globe. La société, basée en Finlande, a publié une simple déclaration réaffirmant qu’elle n’a pas l’intention de fabriquer ou vendre des smartphones au grand public.
Alors que les sources anonymes précisent que Nokia pourrait revenir sur le marché des smartphones dès l’année prochaine, la société a annihilé tous les espoirs concernant cette possibilité à la suite d’un communiqué laconique publié ce dimanche. Dans la déclaration, Nokia précise que les récentes publications revendiquant que la société s’apprêtait à commercialiser des smartphones grand public sont fausses.
« Ces publications sont fausses, et incluent des commentaires attribués à tort à un dirigeant de Nokia Networks », selon la société. « Nokia réitère le fait qu’elle n’a actuellement aucune intention de fabriquer ou vendre des terminaux grand public ».
Alors que le mot « actuellement » laisse songeur, et permet de garder des doutes sur une éventuelle annonce dans les années à venir, cette déclaration sape l’excitation sur les dernières rumeurs. Les publications se sont enflammées en réponse à l’expiration de l’accord de Nokia avec Microsoft pour s’abstenir d’utiliser sa marque sur les smartphones jusqu’au quatrième trimestre de l’année 2016.
Et pour le futur ?
Cependant, Nokia a exprimé son intérêt à retourner dans l’ère du mobile, et plus particulièrement dans l’ère des smartphones, par l’octroi d’une licence de marque. « Nokia a vendu sa division mobile à Microsoft l’année dernière. Mais quelques mois seulement après, elle a lancé une nouvelle tablette sous sa propre marque, développée en partenariat avec l’usine Foxconn basée à Taiwan, et avec l’intention de suivre avec davantage de périphériques », a déclaré Reuters.
Alors que Nokia a accepté de vendre « la quasi-totalité de sa division Devices & Services à Microsoft » en septembre 2013, la transaction a été conclue en avril 2014.
Plus tôt ce mois-ci, Nokia a annoncé qu’elle allait acquérir Alcatel-Lucent pour 16.6 milliards de dollars, dans le but « d’accélérer le développement des technologies du futur, y compris la 5G, les plateformes de gestion des réseaux IP et les faisceaux hertziens, le cloud, la cybersécurité, ainsi que l’analyse de données provenant de capteurs et d’images », précise le microsite utilisé pour annoncer la transaction.