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Google Chromecast Ultra : tout ce qu’il faut savoir sur le nouvel appareil multimédia

Le monde est prêt pour la 4K. Ne nous méprenons pas. J’aime toujours de Google Chromecast, cette petite rondelle minimaliste qui se branche à l’arrière de mon téléviseur, et qui permet de diffuser du contenu de mon smartphone ou ma tablette — et même depuis un onglet de mon navigateur Chrome.

Il y a juste un problème : il ne supporte pas plus qu’une résolution 1080p. Oui, tandis que Amazon et Roku ont lancé des produits compatibles avec la 4K avec l’Amazon Fire TV et le Roku 4, le Chromecast de Google est toujours resté avec du 1080p.

Mais tout cela est sur le point de changer. Lors de son grand événement d’hier, Google a dévoilé le Chromecast Ultra, à côté d’une nouvelle gamme de smartphones Pixel.

Avec l’avènement des TV 4K, et surtout le fait que ces téléviseurs soient beaucoup plus abordables que par le passé, a apparemment été un argument convaincant en faveur de la société pour que celle-ci fasse le grand saut. Le vice-président des produits chez Google, Mario Queiroz, a indiqué à l’auditoire qu’il faut s’attendre à voir le Chromecast Ultra libéré au mois de novembre.

Chromecast Ultra
Chromecast Ultra

Un terrain conquis, et connu

La grande différence par rapport au Chromecast 2015, est le retrait du logo « Chrome » pour un simple « G », que l’on retrouve aujourd’hui dans de nombreux produits de la marque.

L’appareil continue de s’alimenter en énergie par l’intermédiaire d’un câble micro USB qui se fixe sur le bord de l’appareil, et un petit bouton de réinitialisation orne le bord le plus proche du câble HDMI.

Google affirme que le Chromecast Ultra charge des vidéos 1,8 fois plus rapidement que les autres Chromecast, et comprend des améliorations majeures du Wi-Fi pour gérer des flux full HD Ultra HD sans accroc. Là où la connexion devient difficile, Google a une autre option. L’ajout intéressant est le port Ethernet disponible qui vous permettra de câbler Chromecast à votre routeur pour offrir une lecture vidéo plus rapide, plus cohérente.

Comme mentionné précédemment, le Chromecast Ultra offre un support à diverses technologies : 4K, HDR et Dolby Vision. Ainsi, vous obtiendrez une image plus nette avec une meilleure résolution et des couleurs plus vives. Dans un premier temps, vous serez en mesure de diffuser un contenu 4K provenant de Netflix ou encore YouTube, ce qui est déjà suffisant. Google affirme que davantage de contenus 4K arrivent. Plus tard dans l’année, Google Play Films va sortir du contenu au format 4K. Google explique également que même si votre téléviseur n’est pas compatible 4 K, le Chromecast Ultra optimise automatiquement l’image de votre téléviseur (HDR) — encore faut-il que votre téléviseur supporte là aussi cette technologie.

Le Chromecast Ultra va une nouvelle fois parfaitement s'intégrer à votre téléviseur
Le Chromecast Ultra va une nouvelle fois parfaitement s’intégrer à votre téléviseur

Google a toujours été fier du faible coût de ses Chromecast, vendus 39 euros — vidéo et audio. Et, il se trouve que le Chromecast Ultra n’est pas différent. Ce modèle se vendra au prix de 79 euros.

Pourquoi est-il si peu cher ? Les périphériques de streaming vidéo sont si chers parce qu’ils embarquent une grosse technologie pour offrir des rendus 4K, en récupérant le contenu en ligne et le fournissant à votre téléviseur. Le Chromecast a toujours battu ses concurrents en limitant le nombre de composants à l’intérieur de son périphérique. Cela ne change pas avec le modèle Ultra. Ce dernier a juste une très bonne antenne Wi-Fi capable de passer à plus de 15 Mb/s et offre de bons codecs pour la vidéo 4K.

Tout comme le Chromecast original, vous pouvez lancer l’ensemble de votre contenu favori à partir de milliers d’applications en utilisant votre téléphone, tablette ou ordinateur portable. Et avec sa petite taille, il va parfaitement se loger derrière votre téléviseur, sans ajouter de l’encombrement dans votre salon.

Allez-vous craquer ?

Tags : ChromecastChromecast Ultra
Yohann Poiron

The author Yohann Poiron

J’ai fondé le BlogNT en 2010. Autodidacte en matière de développement de sites en PHP, j’ai toujours poussé ma curiosité sur les sujets et les actualités du Web. Je suis actuellement engagé en tant qu’architecte interopérabilité.