Le LG G5 lancé plus tôt cette année arrivait sur le marché avec une audacieuse idée derrière lui : des modules amovibles que vous pouvez ajouter et retirer pour augmenter la capacité de la batterie, ajouter des contrôles avancés pour la caméra, ou améliorer l’audio des haut-parleurs du smartphone.
Malheureusement, si l’on en croit le Electronic Times de Corée, c’était la première, et peut-être l’unique approche modulaire. En effet, il est spéculé que le LG G6 reviendrait à la même vieille dalle unibody, faite d’une fusion de verre et de métal. C’est un procédé que tous les autres fabricants de smartphones utilisent.
La raison ? Tout simplement le LG G5 ne s’est pas assez bien vendu. Même si son approche flexible m’a réellement impressionné (et beaucoup d’autres), vous achetez un smartphone moyen pour lequel vous deviez débourser davantage d’euros pour mettre la main sur des add-ons supplémentaires, aussi intéressants qu’ils fussent.
La loi de Mod
Mais, la problématique ne concerne pas que les potentiels acheteurs. En effet, LG a elle-même fabriqué les différents modules pour le LG G5, ce qui signifie qu’elle souhaitait insuffler l’intérêt pour des constructeurs tiers. Malheureusement, cela n’a pas été le cas. De plus, le module audio Bang & Olufsen n’était pas disponible lorsque le smartphone n’était pas lancé.
Avec l’annulation de projet Ara, cela a été une mauvaise année pour le rêve d’un smartphone modulaire. Le Fairphone 2 est le seul projet viable actuellement sur le marché, mais il est basé sur l’idée d’une meilleure réparabilité, plutôt que de vous laisser échanger des composants.
Si l’année prochaine le LG G6 abandonne en effet l’approche modulaire, ce sera une triste décision, même on peut comprendre le raisonnement. Dans un marché ultra concurrentiel, il devient de plus en plus rare de voir les fabricants faire des choses différentes.