Après une nouvelle semaine très riche en actualité, notamment avec le mouvement de protestation contre SOPA et la fermeture hier soir de Megaupload qui a secoué le monde IT, nous allons parler aujourd’hui d’un sujet également très sensible, puisque nous allons aborder le thème de l’emploi, et plus particulièrement de Remixjobs, dont l’ambition non cachée de ses créateurs, est de devenir le jobboard de référence pour les métiers du high-tech (développeurs, webdesigners, référenceurs, webmarketeurs, …).
Avant de laisser la parole à deux intervenants, j’aimerais revenir sur cette notion de jobboard, et également sur ce qu’est Remixjobs.
Une jobboard, qu’est-ce ?
Donc avant toute chose, dans l’introduction j’ai parlé de jobboard. Mais qu’est-ce que c’est ? Si l’on ouvre l’encyclopédie Wikipedia, un jobboard est un modèle de site emploi permettant aux demandeurs d’emploi d’accéder à une liste d’offres d’emploi et de déposer leur CV dans une base de données à destination des recruteurs. Autrement dit, c’est une plateforme qui va réunir les demandeurs d’emploi et les recruteurs, et présente généralement deux grandes catégories : les offres d’emploi et la CVthèque.
Il s’agit d’un mot qui fait partie du quotidien pour la majorité des chercheurs d’emploi, mais également des RH. Je reviendrai plus en détails sur les chiffres en vous présentant RemixJobs.
Aujourd’hui dans les différents secteurs, si je pose la question à une responsable RH, facile mon amie, « quels sont les jobboards que tu connais ? », elle me répond instantanément : Monster, RegionsJob, Pôle emploi, Cadre emploi, etc… Certes ces derniers sont connus à l’échelle française, mais on ne peut pas dire qu’ils soient très spécialisés dans un domaine en particulier.
Ainsi, si l’on prend le domaine IT, donc tous les métiers liés au Web et à l’informatique, il devient difficile de trouver spécifiquement une annonce, une entreprise pour un demandeur d’emploi, ou sortir un CV en particulier parmi de nombreux envois… De plus, généralement ces jobboards sont remplis de fonctionnalités inutiles, et deviennent donc peu pratiques.
En revanche, si je lui pose une nouvelle question « connais-tu un jobboard spécialisé dans le secteur de l’informatique », la réponse est plus longue à venir, mais un nom lui vient à l’esprit… Une recherche sur Google plus tard, elle dit « ah oui, RemixJobs » !
RemixJobs en quelques mots …
Parlons de RemixJobs… Ce jobboard, ou plutôt ce site emploi qui concentre uniquement les métiers de l’informatique et du Web existe depuis un peu plus de deux ans. Aujourd’hui, RemixJobs est devenu une référence sur le marché de l’emploi dans ce milieu, en proposant plus de 30 000 CV totalement spécialisés. Côté recrutement, on retrouve des sites comme Google, Microsoft, Yahoo, Viadeo, etc… qui l’utilisent chaque jour afin de trouver de nouveaux talents.
Pourquoi vous en parlez plus aujourd’hui qu’il y a quelques mois ? Tout simplement, car cela fait maintenant plusieurs mois que toute l’équipe travaille sur une V3, et celle a été lancée le 8 janvier ! D’ailleurs, pour le petit clin d’œil à l’actualité du moment, plus particulièrement à FreeMobile, le 8 au matin nous pouvions voir une fusée sur à l’adresse http://remixjobs.com/, sur laquelle un petit message en binaire était inscrit. Ce dernier avait la signification suivante : « il est l’heure de faire peur aux monstres » !
Les choses sont dites, RemixJobs veut écraser la concurrence… Avant de rentrer en détails sur cette nouvelle version, reprenons le dossier de presse afin de décrire le lot de nouveautés qui devraient vous ravir :
- Les pages sociétés : un système dynamique de diffusion d’offres (abonnement, photos des locaux, partage)
- Un nouveau Business Model
- Wiki des métiers du Web
Sinon, concernant les chiffres de RemixJobs en 2011, le nombre d’offres d’emploi publiées est d’environ 30 offres par jours, le nombre de candidatures envoyées culminent entre 400 et 600 par jour. De plus, grâce à une communication régulière sur Twitter, RemixJobs est devenu le site d’offres d’emploi le plus rediffusé de France sur ce réseau social (étude semiocast).
Ces chiffres sont, de mon point de vue, très impressionnants, surtout lorsque l’on sait que le jobboard connait (seulement) une évolution majeure à compter des mois de juillet et août 2011… Il devrait donc, d’ici peu, devenir une des références du secteur du Web et de l’informatique.
Allez entrons plus en détails de RemixJobs, de sa « v3 », et de l’emploi en général… Pour cela, j’ai demandé à Manuel Dorne, plus connu sous son nom de blogueur @Korben sur Korben.info, et Caroline Notari, lectrice fidèle du blog, DA/UI designer que l’on peut retrouver sur www.doublecheese.net, de participer à cet article, en réalisant une petite interview de chacun. En effet, il me semblait judicieux de comparer le point de vue d’un membre de l’équipe de RemixJobs, mais également d’une personne utilisant régulièrement le site pour trouver un emploi…
Comme vous allez vous en rendre compte, c’est très intéressant comme approche !
Interviews
Comment définirais-tu le secteur des métiers du Web ?
Caroline : Prometteur. Sur plusieurs plans. Sur le plan économique, je me réjouis de voir le monde virtuel faire de plus en partie du monde réel. D’autant plus que cela implique des règles, qu’il n’y a pas toujours eu dans ce secteur du fait de l’émergence de tous ces nouveaux métiers. Ceux qui se sont jetés dans internet comme dans la conquête de l’El Dorado en en méprisant les utilisateurs et les métiers commencent à comprendre qu’ils n’ont plus leur place et c’est tant mieux. D’un autre côté, les exigences du secteur augmentent avec sa crédibilité. J’ai réalisé il y a seulement 9 mois-1 an, ce qui coïncide à l’arrivée de HTML5 et CSS3 à peu près, que j’avais comme choisi d’apprendre une langue vivante dont la grammaire n’était pas encore en place et le vocabulaire encore que 200 mots.
À un autre niveau, celui des métiers qui le compose, on commence à y voir plus clair et à voir émerger les spécialités incontournables telles qu’ergonome, rédacteur, designer d’interface et designer mobile qui sont deux spécialités bien distinctes, etc. la liste est longue. Celles-ci commencent doucement à s’imposer aussi à l’échelle des PME qui pour cause de mal connaître le secteur commettent souvent l’erreur de croire qu’une seule personne et un ordinateur suffiraient pour faire de l’or alors que l’essence même de la réussite dans ce secteur, c’est le travail d’équipe de plusieurs spécialistes.
Je dirais donc incontournable. En plein développement. Et plein de promesses, qu’il tiendra.
Comment définirais-tu simplement RemixJobs ?
Manu : Il s’agit d’un site d’emploi spécialisé dans les métiers du web et de l’informatique, qui est simple, pratique, sexy et qui propose des jobs de rêve ^^
Te sens-tu aidé dans tes recherches d’emploi ?
Caroline : Alors qu’elle m’avait contactée pour un poste que je déclinais pour être déjà en poste, j’ai eu la chance inouïe de suffisamment bien m’entendre avec Sarah Vigneron (cabinet de recrutement Arben- Paris) pour qu’à mon rappel elle me propose spontanément de m’aider à l’écriture de mon CV ainsi qu’à ma préparation aux entretiens. Ce qu’elle a fait.
Designers Interactifs, dont je suis membre, mettent des offres à disposition, malheureusement très, trop ciblées capitale.
Alsacréation est très bien avec une offre sérieuse et un rayonnement national, mais leur vrai point fort est pour moi leur rubrique Tutoriels.
J’aime beaucoup le tri par spécialité de Remixjobs, même si de rares fois des recruteurs se trompent de catégorie (ou serait-ce par crainte que leur annonce ne soit pas vue ?). Leur tableau de bord permet un suivi actif de la part du demandeur qui a là le parfait outil pour ne pas s’y perdre.
Remixjobs sont les seuls à proposer aux candidats d’être valorisés grâce au CV de la semaine, pour lequel j’ai eu la chance d’être sélectionnée.
J’étais très contente, je me suis dit que ça allait forcément accélérer les choses pour moi.
Sinon dans l’ensemble, l’aide que je reçois vient de la communauté de designers, intégrateurs et développeurs que je me suis constituée avec qui j’échange en ligne, mais pas sur la recherche d’emploi, juste sur le métier, rester connectés, maintenir une veille… être ensemble : 🙂 c’est ma communauté. On se comprend. On est bien. Dans le monde du web on s’entre-aide beaucoup. Le web c’est un monde de partage.
Selon toi, correspond-il à une attente des usagers du Web ?
Manu : Oui. Les sites d’emploi traditionnels sont vraiment très lourds et prennent beaucoup de temps aussi bien aux chercheurs d’emploi qu’aux recruteurs. Avec Remixjobs, nos objectifs sont clairs et simples : permettre à nos candidats de trouver un job sans y passer leur vie, sans prendre de chemins détournés et aux recruteurs de trouver le candidat idéal sans perte de temps.
Il me semble que tu es inscrite depuis quelques temps sur RemixJobs, quels bénéfices en retires-tu ?
Caroline : En fait je ne suis inscrite que depuis le 3 décembre dernier. Comme entre temps il y a eu les fêtes, ça ne fait pas si longtemps pour me faire un avis significatif. Mais c’est un de mes préférés sinon mon préféré. Le bénéfice que j’en tire c’est bien évidemment d’avoir accès à un service gratuit pour moi, en tant que demandeur, pensé pour ma communauté par ma communauté. L’approche de nos professions par les recruteurs est donc mieux aiguillée et les dérapages m’ont l’air plus difficiles. J’ai noté qu’il semblait y avoir une modération sérieuse des offres. Des postes et salaires cohérents. Bien que je devrais regarder dans les offres freelances pour en être vraiment sure.
La V3 est à peine lancée, quelles en sont les nouveautés ? Avez-vous déjà des retours la concernant ?
Manu : Des tas de bons retours oui. Notre politique chez Remixjobs, c’est d’écouter nos utilisateurs. Donc en ce moment, on corrige quelques bugs, mais on pense déjà à la suite, afin que chacun y trouve son compte et que les petits détails qui rendent la vie plus facile soient implémentés rapidement. Au niveau nouveauté, nous sommes passés sur un modèle payant pour le recruteur. Ça reste quand même 6 à 7 fois moins cher que les gros du secteur et ça nous permet de filtrer les annonces pas ou peu sérieuses, donc de proposer de bons jobs aux candidats et surtout de gagner un peu de sous pour continuer à faire grandir le site.
Ensuite, nous avons revu tout le design et l’ergonomie du site. Nous avons aussi mis en place des pages sociétés où les gens peuvent découvrir de l’intérieur les entreprises qu’ils courtisent. Et nous continuons bien sûr à privilégier l’aspect temps réel des offres, c’est-à-dire leur diffusion de manière instantanée sur tous les médias sociaux et flux RSS de nos chercheurs d’emploi.
La nouvelle version proposée il y a quelques jours, te correspond-elle mieux ? Apporte-t-elle des nouveautés dont tu avais besoin ?
Caroline : Il y a les favoris qui sont apparus, mais je n’ai pas encore compris si le recruteur en était informé ou si c’était juste une sauvegarde personnelle.
Et les filtres de tri dans le tableau de bord. Mais j’admets avoir vraiment trouvé bien les deux thèmes proposés pour la présentation des CV. En revanche, je ne comprends pas pourquoi je n’ai pas l’option d’ajouter mon profile google plus, mais j’opte pour un oubli, car la refonte est toute fraiche. 🙂
Avez-vous eu des retours concernant des gens qui auraient été recrutés par RemixJobs ?
Manu : Oui, durant les 2 ans et demi d’existence de Remixjobs, nous avons eu des retours de ce genre. Tout le monde ne nous informe pas, mais ceux qui le font, par email ou via Twitter, ça nous donne la patate pour continuer comme des furieux. J’ai été au chômage déjà, donc je connais. C’était galère, je n’ai pas aimé cette période… On est sans cesse jugé, évalué, testé et on a l’impression de devoir tortiller des fesses en permanence pour plaire à des recruteurs qui ne sont pas forcement toujours très correct… Alors quand l’un de nos candidats décroche un taf, on est super content, car c’est une galère qui se termine pour lui. On le vit un peu par procuration et c’est toujours un mélange étrange entre le soulagement et la joie.
En attends-tu plus de RemixJobs ? Si oui en quoi ?
Caroline : C’est-à-dire que les recruteurs ne jouent pas toujours le jeu de revenir sur l’interface pour actualiser la validité des annonces (pourvu) et l’état de nos candidatures (lu, refusé, retenu). C’est la seule chose qui me gène pas mal et que je trouve dommage, car Remixjobs sont les seuls aujourd’hui il me semble à proposer cette option qui m’a l’air essentielle.
Et aussi, je ne sais pas si c’est possible, mais s’ils pouvaient garantir la protection des freelances en luttant contre des offres de CDD ou CDI déguisées qui sont un vrai fléau dans ce secteur, le statut d’intermittent n’existant pas et beaucoup de sociétés se jouant sciemment du statut d’AE souscrit par des anciens salariés mal préparés à l’indépendance et à ce que cela implique.
Comment le projet a-t-il évolué, notamment au niveau du business model ?
Manu : Au départ, on était full gratuit. Cela nous a permis de grossir et de voir que Remixjobs finalement avait son rôle à jouer dans le secteur du recrutement en ligne. Puis la semaine dernière, au lancement de la v3, nous avions prévu de conserver une offre gratuite en plus d’une offre payante. Malheureusement, nous avons rencontré 2 problèmes. Certains recruteurs ont abusé en polluant le site d’offres peu reluisantes… Le second problème, c’est que les gens n’ont pas compris la distinction entre l’offre payante et l’offre gratuite. Nous n’avons pas été assez clairs… On s’est planté. Du coup, en 2 jours, nous avons remis totalement à plat le business model et nous avons supprimé l’offre gratuite, sauf pour les freelances. Et là, grosse surprise, les recruteurs nous ont suivis. Nous avons un peu moins d’offres que lorsque nous étions gratuit mais la qualité globale de celles-ci s’est très nettement améliorée, du coup, c’est tout bénef, aussi bien pour nous que pour les candidats.
As-tu des conseils à fournir aux futurs candidats ?
Caroline : Ne restez pas à rien faire. En parallèle, continuez de vous former sur un langage ou une approche que vous trouvez judicieuse pour la suite de connaître. Conservez une veille accrue. Pratiquer un e-learning intensif. Levez-vous le matin et faites un peu de sport aussi, ne passez pas toutes vos journées et vos nuits derrière votre écran. Ayez des objectifs. Et tenez-les. Refusez le travail spéculatif du type 99design où 120 designers travaillent pour qu’un seul soit payé. Entrainez-vous sur des cas concrets en proposant vos services à une association. (Mais jamais de travail gratuit à une entreprise hein.)
Protégez votre e-réputation. Attention aux fautes d’orthographe. Répondez de manière spécifique aux offres qui vous intéressent vraiment. Saupoudrez d’un peu de personal branding non abusif et à la fin, j’imagine mal comment ça ne pourrait pas aboutir pour vous.
Comment arrivez-vous à vous démarquer par rapport aux autres jobboards ? Grâce à votre spécialisation dans le domaine du Web ?
Manu : D’abord, comme tu le dis, parce que nous connaissons bien le web. On fait ça depuis toujours et on sait comment ça fonctionne, donc ça nous parait naturel. Ensuite, on essaye de casser les codes… Par exemple, je suis convaincu que la traditionnelle lettre de motivation fait partie du passé. Sur Remixjobs, on a viré ça et on l’a remplacé par un champ où le candidat peut dire ce qu’il veut. Ensuite, on a fait en sorte que le site ne soit pas pris de tête. On s’est concentré sur l’essentiel. Quelques champs de saisie, des outils pratiques pour les recruteurs et surtout une interface sexy qui je l’espère donne un peu plus envie aux chercheurs d’emploi lorsqu’ils se lèvent le matin.
Entre geek, pourquoi avoir fait un menu avec des <table>
?
Manu : Ahahah, aucune idée. Ce n’est pas moi qui m’occupe du dev du site, mais je vais en parler à Arnaud et Jérémy qui s’occupent de ça.
Si tu devais choisir une annonce pour laquelle tu aimerais candidater et avoir des retours, ce serait laquelle ?
Caroline : Je crois que tu n’ignores pas mon goût pour les chaussures puisque tu es dans mon réseau Google Plus.. Et à vrai dire, ils ne font pas de recrutement dans ma spécialité, mais je travaillerais bien pour une société comme Spartoo dont le parcours du fondateur est assez bluffant. J’ai d’ailleurs un projet à leur présenter que je n’ai pas encore eu le temps de maquetter. Autrement, Directeur Artistique – RP d’une web agency sérieuse, consciente des enjeux du web et du poids de l’utilisateur.
Ah si, j’aimerais bien intégrer une société comme Valtech à Toulouse par exemple…
J’ajoute que je tiens à te remercier chaleureusement Yohann de m’avoir sollicitée pour cette entrevue qui amplifie mon sentiment que le soutien que je reçois vient de ma propre communauté. Alsacréation et Remixjobs sont deux plateformes qui ont été faites par des gens comme nous, pour nous et ça fait tout leur succès. Je leurs souhaite comme au BNT une très bonne année 2012.
Enfin, as-tu une annonce à mettre en avant qui t’aurait particulièrement intéressée ?
Manu : Celle-ci : https://remixjobs.com/emploi/Developpement/URGENT-Developpeur-iOS-et-ou-Ruby-Fun-social-gaming-H-F/12950
C’est le cas typique d’offres que nous aimons sur Remixjobs. Des startups qui sont dans le même état d’esprit que nous et qui cherchent des collaborateurs motivés pour monter des projets de fous. Bref, c’est tout cet écosystème de boites innovantes que nous proposons à nos candidats.
Conclusion
Je profite de cette conclusion pour remercier sincèrement Caroline et Manu d’avoir donné de leur temps pour répondre à mes questions, surtout avec cette qualité de réponse qui les caractérise…
Si l’on devait résumer ce qui vient d’être dit, RemixJobs qui a été conçu par des personnes du métier répond parfaitement aux attentes des candidats et des recruteurs. Maintenant, le site est plus que bien rôdé, les annonces abondent chaque jour. Fort de leur expérience, l’équipe de RemixJobs a su mettre en place des outils innovants pour le chercheur d’emploi et le recruteur ce qui en fait une plateforme très fonctionnelle.
Si le lancement de cette nouvelle version coïncide avec un nouveau business model, que l’on peut retrouver sur la plupart des sites traditionnels de recherche d’emploi, l’équipe ne perd sa ligne directrice, pour laquelle elle souhaite entretenir une proximité avec les startups et propose en ce sens un tarif encore plus bas pour aider à leur développement…
De plus, on pourra noter que RemixJobs apporte une certaine fraîcheur, dans un domaine qui selon moi est trop traditionnel et qui n’a pas su évoluer avec le temps… Ainsi, l’idée de l’équipe de « casser les codes » en prenant exemple de supprimer la traditionnelle lettre de motivation, va certainement faire grincer les dents de nombreux recruteurs, mais c’est une bonne chose. Je le vois très bien avec des stagiaires aujourd’hui… Ces derniers ne personnalisent plus cette lettre, en fond une ressource « obsolète ».
Pour Korben, « Remixjobs c’est le site d’emploi dont nous avons toujours rêvé, fidèle à l’idée que nous avons du web et du recrutement ». Avec environ 80 000 visiteurs uniques par mois, Remixjobs qui n’a toutefois pas la puissance d’un Monster ou autre jobboard, devrait continuer à grimper et pourquoi pas devenir un leader sur le marché du Web et de l’informatique.
Pour finir, si vous allez en savoir davantage sur la version 3 de RemixJobs, je vous propose cet article rédigé par Manu lui-même sur son blog. Ensuite, vous pouvez retrouver RemixJobs sur Twitter en suivant le compte @RemixJobs, et bien sûr sur le web à l’adresse : http://www.remixjobs.com/.
Bonne candidature et bon recrutement !
Et vous, vous êtes-vous inscrit sur Remixjobs ? Quel en est votre retour sur celui-ci ? Avez-vous déjà été embauché suite à ce site ? Pensez-vous qu’il corresponde aux attentes d’un jobboard spécialisé dans les métiers du Web et de l’informatique ? Si ce n’est pas le cas, qu’attendez-vous de lui ? Venez réagir dans la partie commentaire ci-dessous…