Ce n’est pas un secret que le matériel n’a jamais été le point fort de Meta. Le géant américain de la technologie a essayé à maintes reprises de développer cet aspect particulier de son activité, sans grand succès.
Cependant, à la lumière des réalités mises en lumière par les récents rapports trimestriels sur les bénéfices de Meta, la société a été contrainte de regrouper ses efforts et de prendre un certain nombre de décisions peu recommandables pour réduire les coûts.
Après le licenciement collectif qui a eu lieu en début de semaine, certains des projets matériels les moins populaires de Meta sont sur la sellette. Selon un récent article de Reuters, Meta va mettre un terme à Portal, sa gamme d’écrans connectés, et « va réduire le travail sur les projets de smartwatches ».
Reuters cite un certain nombre de raisons derrière ces décisions, dont les principales sont la réduction des revenus publicitaires et l’accent mis sur les technologies Métaverse. Pour les non-initiés, ces dernières font référence aux produits de réalité augmentée/réalité virtuelle (RA/VR) de Meta.
Il est intéressant de noter que la division Reality Labs, la branche de Meta spécialisée dans la réalité augmentée et virtuelle, est déficitaire depuis sa création et qu’il est peu probable qu’elle dégage des bénéfices importants dans les années à venir.
Un point central de la stratégie à long terme
Néanmoins, Mark Zuckerberg, le PDG de Meta, a insisté sur le fait que le « Métaverse » est le point central de la stratégie à long terme de l’entreprise. Meta continue donc à produire du matériel orienté VR/AR, malgré l’absence d’incitation financière pour le moment.
Le mois dernier, la société a dévoilé le « Project Cambria » ou, comme on l’appelle maintenant, le Meta Quest Pro. Ce dernier est un casque de réalité mixte dont le prix s’élève à 1 799,99 euros.
Étant donné que de nombreux géants américains de la technologie, dont Apple et Google, sont également sur le point d’entrer dans la danse avec leurs propres casques de VR/RA, la stratégie à long terme de Meta n’est peut-être pas si extravagante. Néanmoins, personne ne serait surpris si ce n’était pas Meta qui, au bout du compte, rendait le « Métaverse » populaire.