fermer

Périphériques

Les périphériques, des moniteurs aux claviers en passant par les dispositifs de stockage, jouent un rôle crucial dans l’optimisation de l’expérience utilisateur.

Examinez les dernières innovations et les meilleurs produits sur le marché avec nos critiques et comparatifs. Que vous soyez à la recherche de l’ergonomie ou de la performance, nos recommandations vous guideront dans vos choix.

Périphériques

Snapdragon X : Des PC portables Windows abordables et performants avec l’IA

Snapdragon X : Des PC portables Windows abordables et performants avec l'IA

Qualcomm s’apprête à démocratiser sa technologie Snapdragon X avec l’arrivée d’une nouvelle puce d’entrée de gamme, destinée à rendre les ordinateurs portables Windows plus accessibles. Après avoir introduit des processeurs premium pour concurrencer les puces M d’Apple, Qualcomm semble désormais se tourner vers le marché des laptops abordables, avec des modèles à moins de 700 dollars.

Les processeurs Snapdragon X ont bouleversé le marché des ordinateurs portables grâce à leur autonomie impressionnante, offrant plusieurs jours d’utilisation sur une seule charge. Cependant, leurs coûts élevés ont limité leur adoption, les modèles équipés de ces puces étant souvent positionnés dans le segment haut de gamme.

Snapdragon X, une gamme en expansion :

  • Snapdragon X Elite: Premier-né de la série, conçu pour rivaliser avec les processeurs M1 et M2 d’Apple. Intégré dans des appareils dépassant souvent les 1 200 euros, il reste réservé aux utilisateurs professionnels et exigeants.
  • Snapdragon X Plus: Lancé ultérieurement, il a permis de faire baisser les prix autour de 1 000 euros.
  • Snapdragon X Plus Budget: Introduit en septembre, ce processeur a équipé des laptops comme le Lenovo IdeaPad 5x 2-en-1, proposé à 849 dollars.

Qualcomm Snapdragon X chip

Snapdragon X, une nouvelle puce pour les modèles à moins de 700 dollars

Qualcomm a récemment annoncé, lors d’une présentation au Investor Day, qu’elle travaillait sur une version d’entrée de gamme de sa série Snapdragon X. Cette puce vise à équiper des ordinateurs portables Windows à moins de 700 dollars, rendant la technologie Snapdragon X plus accessible au grand public.

Malgré son positionnement plus abordable, cette nouvelle puce conservera certaines caractéristiques clés des modèles haut de gamme :

  • NPU Intégré (Neural Processing Unit) : Garantissant des performances exceptionnelles en matière d’autonomie et d’IA, une marque de fabrique des Snapdragon X.
  • Compatibilité Copilot+ PC : Les laptops devront inclure 16 Go de RAM DDR5 et 256 Go de stockage SSD, même dans cette catégorie économique.

Cependant, Qualcomm n’a pas encore détaillé les éventuels compromis nécessaires pour atteindre ce prix. Une réduction du nombre de cœurs CPU ou une légère baisse des performances graphiques pourrait être envisagée.

Un lancement imminent au CES 2025 ?

Bien qu’aucune date officielle n’ait été annoncée, le CES 2025, qui se tiendra en janvier, semble être la scène idéale pour dévoiler cette nouvelle puce. L’événement est souvent utilisé par Qualcomm pour présenter ses innovations majeures, et le timing correspond à l’objectif de Qualcomm de rapidement élargir son offre Snapdragon X.

Avec cette nouvelle puce d’entrée de gamme, Qualcomm ambitionne de transformer l’expérience utilisateur sur des laptops abordables, tout en démocratisant des fonctionnalités autrefois réservées aux modèles haut de gamme. Si cette stratégie fonctionne, les ordinateurs portables équipés de Snapdragon X pourraient devenir des concurrents sérieux dans le segment économique, face aux processeurs d’entrée de gamme d’Intel et AMD.

Rendez-vous en 2025 pour voir si Qualcomm réussira à tenir cette promesse et à faire des Snapdragon X une référence incontournable sur le marché des ordinateurs portables Windows.

Lire plus
Périphériques

Mac mini M4 : Le démontage révèle un SSD amovible et des détails intrigants

Mac mini M4 : Le démontage révèle un SSD amovible et des détails intrigants

Le Mac mini M4 redessiné par Apple marque un changement significatif par rapport à la version M2 précédente, qui intégrait un SSD soudé à la carte mère.

Une vidéo récemment publiée sur les réseaux sociaux dévoile l’intérieur du nouveau Mac mini M4, révélant que le modèle de base de 256 Go est équipé de stockage modulaire avec deux puces de 128 Go. Cette nouvelle réjouira les passionnés de technologie déçus par le Mac mini M2, dont le modèle de 256 Go utilisait une seule puce, entraînant des vitesses SSD plus lentes.

L’utilisation de deux puces permet la lecture et l’écriture en parallèle, accélérant ainsi les tâches. Cependant, il convient de noter que cette différence de performance reste imperceptible pour la majorité des usages quotidiens. Ce problème concernait principalement les modèles de 256 Go et touchait surtout les utilisateurs avertis. Il est tout de même rassurant de constater qu’Apple semble, de temps à autre, à l’écoute des retours de ses clients.

Le fait que le stockage soit modulaire signifie également que les puces ne sont pas soudées à la carte mère. Cela peut laisser croire qu’il est facile de les retirer et de les remplacer, mais la réalité est plus complexe. Bien que l’opération de retrait soit relativement simple, tenter de remplacer ces puces par d’autres composants pose de nombreux problèmes.

Bien que le SSD soit amovible, il fonctionne probablement de la même manière que le stockage des autres modèles Apple, où seules les puces NAND sont sur le module tandis que le contrôleur reste intégré au SoC (System on Chip). Cela limite considérablement les possibilités d’amélioration ou de réparation par l’utilisateur lui-même.

Un Mac mini M4 très alléchant

Pour résumer, les SSD sur Apple Silicon ne sont pas des dispositifs autonomes, comme les SSD classiques. Ainsi, remplacer une puce ne garantit pas un fonctionnement identique, ce qui soulève des questions sur la faible évolutivité et les pratiques de réparation d’Apple.

Le nouveau Mac mini M4 n’est pas le seul à bénéficier de cette correction : le MacBook Air M3 a également adopté à nouveau une configuration à 2 puces. Il est donc encourageant de voir que cette amélioration s’étend à l’ensemble de la gamme Mac. Enfin, le démontage révèle que la puce Wi-Fi et l’antenne du Mac mini M4 ont montées directement à l’arrière de l’entrée d’air située en bas de l’appareil, un détail supplémentaire sur la conception interne de cette nouvelle version.

Lire plus
Périphériques

Raspberry Pi 5 : Overclocking extrême à 3,6 GHz !

bpp7URJuREWp BtvNTa42Q

Le Raspberry Pi est souvent associé à des projets modestes et éducatifs, mais un moddeur a récemment prouvé qu’il pouvait aussi être poussé à des performances impressionnantes.

Pieter-Jan Plaisier, spécialiste de l’overclocking chez SkatterBencher.com, a en effet réussi à faire monter la fréquence d’un Raspberry Pi 5 à 3,6 GHz—une augmentation de 50 % par rapport à sa vitesse standard de 2,4 GHz—grâce à des méthodes peu conventionnelles et avancées.

Plaisier avait initialement fixé un ambitieux objectif de 5 GHz, une fréquence habituellement réservée aux processeurs de bureau haut de gamme. Cependant, il est vite apparu que, même avec un refroidissement à l’azote liquide, atteindre les 5 GHz était irréalisable pour le Raspberry Pi. Il a donc ajusté son objectif à 4 GHz, mais, même là, le Pi semblait plafonner à 3,6 GHz.

Pour parvenir à ce résultat, Plaisier a utilisé plusieurs techniques avancées :

  1. Émulation NUMA : Une technique souvent utilisée dans l’informatique haute performance pour améliorer les benchmarks. Grâce à cela, il a pu atteindre 3,6 GHz avec des températures ambiantes, mais au-delà, le système devenait instable.
  2. Contrôle avancé de la tension : Soupçonnant que le régulateur de tension limitait les performances, Plaisier a connecté une carte de puissance ElmorLabs AMPLE-X1, permettant un réglage plus précis de la tension. Malgré cela, la barrière de 3,6 GHz s’est avérée infranchissable.
  3. Modification de l’oscillateur : Plaisier a remplacé l’oscillateur à cristal de 54 MHz d’origine par un ElmorLabs External Clock Board, ce qui lui a permis de modifier la fréquence d’entrée du processeur. Cependant, même en abaissant cette fréquence d’entrée à 46 MHz, la fréquence effective restait proche de 3,4 GHz, bien qu’il ait pu atteindre 4 GHz selon les outils Broadcom.

pi 5 liquid nitro jpg

Les risques de l’overclocking : Pourquoi ce n’est pas à la portée de tous

Bien que Plaisier ait réussi à pousser le Pi à 3,6 GHz sans recourir à l’azote liquide, l’overclocking présente des risques considérables. Tenter d’atteindre de telles vitesses peut engendrer une forte hausse de la température et une pression excessive sur le matériel. Sans un refroidissement adéquat et des connaissances solides, ces modifications peuvent facilement endommager définitivement le matériel.

Pour ceux qui recherchent une amélioration des performances de manière plus sûre, il est conseillé de ne pas dépasser une plage de 2,8 GHz à 3 GHz, en fonction des capacités de chaque appareil et de la configuration de refroidissement.

Les implications pratiques de cet overclocking extrême sur le Raspberry Pi

Ces expériences montrent bien les limites techniques du Raspberry Pi, mais elles ne sont pas destinées à un usage quotidien. Faire tourner un Pi à 3,6 GHz ou plus peut entraîner des problèmes de stabilité et endommager le matériel, car le processeur n’est pas conçu pour supporter ces vitesses en continu. En général, un overclocking modéré et stable est préférable pour une utilisation quotidienne, garantissant un équilibre entre vitesse et stabilité.

L’expérience de Plaisier met en lumière le potentiel caché du Raspberry Pi, même dans un matériel modeste. Bien que ces modifications extrêmes soient fascinantes, elles soulignent aussi les risques associés à l’overclocking. Pour la plupart des utilisateurs de Raspberry Pi, un overclocking modéré et stable reste la meilleure solution pour améliorer les performances sans risquer d’endommager leur matériel.

Lire plus